Salle 108 ARTILLERIE Nos 1, 2,3 et 4 Obusiers à élévation fixe. Placées sur les remparts, ces piéces lancent des grenades à courte distance sur les positions ennemies et les mouvements d'approche. Son élévation est de 45°, le calibre de 120 mm, celui de la chambre à poudre de 35 mm. Poids avec assise en bois: 120 kg. No 5 Canon d'une pièce allemande de 75 mm. Bronze coulé en 1834 à Karlsruhe. Le chargement s'effectuait par la bouche, la mise à feu par méche. Les Volontaires Luxembourgeois utilisaient ce genre de piéces en batterie pour tirer des salves de salut. No 6 Bombardelle ou «petit pierrier». Ces pieces lancaient des pierres et se composent de 2 sections distinctes: la partie arriére, la chambre, au diamétre inférieur, destinée à recevoir la poudre la partie avant, la volée, logement du projectile. Le rapport des dimensions de la présente piéce approche de celui de piéces similaires en fer forgé (la longueur de la chambre est de deux fois le calibre de l'obus, celle de la volée de une fois et demie ce méme calibre). No 7 Bombarde en fonte (Pierrier). XV“ siecle; fabrication indigene. L’un des deux anneaux pour le transport subsiste. La forteresse de Luxembourg, d’où la pièce provient, était équipée de ces canons dès la fin du XIV“ siècle. No 8 Canon ä manche. Fabrication indigene du XV“ siecle. Les deux brides sont destinées à recevoir un manche de bois, qui, formant levier, facilitait là manipulation de la piéce sur le rempart. Un crochet appliqué par une frette s'apposait à l'extérieur du mur qui ainsi absorbait le recul. Conques sur le méme systéme, d'un calibre inférieur, mais toujours munies du crochet d'arrét (bien que plus en avant sur le canon) ces piéces devenaient des armes individuelles appelées arquebuses (mutilation de l'allemand Hakenbüchse («tube à crochet»); ce modèle est le précurseur du mousquet. Le crochet d'arrét pouvait étre remplacé par un tourillon s'adaptant à une ouverture dans le support (muraille ou bastingage de navire) communiquant une mobilité supérieure. 37