Salle 108 — Empl. D (Panneau) Assortiment de fusils militaires à percussion (milieu du XIX* siécle). L'ignition se fait par l'explosion du fulminate de mercure, se trouvant dans le fond des amorces, et détonant sous l'impact du chien percutant. Bien que fonctionnant toutes sur ce méme procédé, ces armes présentent des divergences de détail. Nos 20, 21, 22, 23 et 26 Platine dite «en avant» Nos 24 et 25 Platine dite «en arrière» Nos 20 et 23 Cheminée d'ignition munie d'un dispositif de sûreté (sorte de chien s’abaissant sur la cheminée d'amorcage armée pour l'épouser et la protéger de l'impact du chien percutant. Nos 24 et 25 Aménagés pour recevoir une baionnette épée. (C'est vers cette époque qu'on rationalisa l'équipement en armes blanches du soldat, qui portait jusque-là un sabre ensemble avec la baionnette. La baionnette-épée ou le sabre-baionnette combinent ces deux armes à usage différent). Les objets décrits ci-dessus sont aménagés pour tirer des balles à culot expansif. Le projectile de plomb, introduit dans le canon rayé, s'arréte sur une espéce de broche obtuse, qui fait saillie au milieu de la culasse. Le tireur, au moyen de coups répétés par la baguette de chargement, aplatit la balle sur cette broche, qui forme enclume à cet effet. Le projectile ainsi obtenu aura le double avantage de garantir une meilleure étanchéité aux gaz d'explosion, et une plus parfaite adaptation au profil des cannelures du canon rayé. No 26 Carabine (à füt et canon raccourcis) à l'usage de la cavalerie. Modele typique pour le début du siécle (la platine primitivement à silex fut adaptée à la percussion). No 27 Les deux armes blanches recherchent intentionnellement la forme du glaive romain, lancée par la Révolution Francaise, et imitée depuis à travers l'Europe. Popularisé par l'Ecole de Mars, ce genre se répandit dans d'autres pays pour équiper surtout des unités d'artillerie et de génie. Baguette systeme «Thouvenin» pour aplatir le projectile 29