familiéres. Rien n'est forcé chez Laurens, tout est senti. Les volumes se développent et se gonflent comme sous l'action d'une forte poussée intérieure. Nulle boursouflure ne s'y remarque. Nulle désinvolture non plus. D'autre part, nous avons constaté que, si l'on peut con- 5 5 sidérer ses oeuvres comme de magnifiques exemples de sculpture pure, on y découvre également la chaleur de la vie. Une vie traduite dans des formes denses qu'un tempérament poétique a imaginées et qui ont été modelées par des mains à la fois énergiques et sensibles. Joseph-Emile Muller