Le numéraire grand-ducal — émis depuis 1854 — est trop bien connu pour qu’il soit utile d’en parler ici. Relevons cependant la présence, parmi les pièces exposées, de plusieurs essais — véritables, ceux-là! — frappés en quelques exemplaires seulement. Parmi les soi-disant essais ultérieurs, certains peuvent être qualifiés au bas mot de fantaisistes, voire même de douteux. Le règne de Marie-Adelaïde est représenté dans la vitrine, entre autres, par les essais de 2 francs, de 1 franc et de 50 centimes de 1914 (rangée supérieure). Ce sont des essais authentiques, frappés en 4 ou 5 séries seulement. Des pièces similaires, quoi- que différentes dans tous les détails (rangée inférieure), ont été fabriquées en 1949 (avec le millésime de 1914!). Il s’agit là de faux purs et simples, issus d’une « initiative » privée. L’angle supérieur droit est réservé à certaines monnaies d’or non-luxembourgeoises. Nous y trouvons les florins de Jean l’Aveugle, frappés à Prague (et non pas à Luxembourg), de Charles-Robert d’Anjou, roi de Hongrie (attribués erronément à Charles IV de Luxembourg), de Charles IV, frappés à Prague, et de Wenceslas Ier, duc de Liegnitz en Silésie (naguère attribués à Wenceslas Ier de Luxembourg). Le numéraire luxembourgeois provient des ateliers suivants: (classement alphabétique) ateliers souverains ou époques ANVERS Charles II (1665-1700). ARLON 1345-1348, Arnould, engagiste. BASTOGNE Henri VII (1288-1309). BRUXELLES Marie-Thérèse (1740-1780); Joseph II (1780-1790); et depuis 1854 à ce jour (voir PARIS). DAMVILLERS Jean l’Aveugle (1309-1346); Charles IV (1346-1353). DURBUY Gérard de Luxembourg (1247-1298). GUNZBURG Léopold II (1790-1792). IVOIX Wenceslas Ier (1353-1383). LA FERTE-SUR-CHIERS = Jean l’Aveugle (1309-1346), esterlings? (texte de 1345) aucune pièce re- trouvée à ce jour. 16