24 PLELINTRES FRANGCGCAILS
1946-1966
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MUSEE D'HISTOIRE ET D'ART -
LUXEMBOURG
24 PEINTRES FRANCAIS
1946-1966
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DU 21 NOVEMBRE AU 34 DECEMBRE 1966
Cette exposition est organisée dans le cadre de l'accord culturel franco-luxembourgeois
COMITÉ D'HONNEUR FRANÇAIS
M. André MALRAUX,
Ministre d’Etat chargé des Affaires Culturelles
M. Maurice CouvE DE MURVILLE,
Ministre des Affaires Etrangères
M. Jacques-Emile PARIS,
Ambassadeur de France à Luxembourg
COMITE D’ORGANISATION FRANGAIS
M. Jacques Jaujanp, Membre de l'Institut,
Secrétaire Général des Affaires Culturelles
M. Jean BASDEVANT,
Directeur Général des Relations Culturelles
au Ministère des Affaires Etrangères
M. Pierre MOINOT,
Directeur Général des Arts et Lettres
M. Philippe ERLANGER,
Directeur de l’Association Française
d’Action Artistique
M. Jean CHATELAIN, Directeur des Musées de France
M. le Conseiller Culturel de l'Ambassade de France
M. Robert BOYER, Adjoint au Secrétaire Général des
Affaires Culturelles
M. Gaston Dienr, Chargé de Mission a la Direction
Générale des Relations Culturelles
CoMITÉ D'HONNEUR LUXEMBOURGEOIS
M. Pierre WERNER, Ministre d'Etat,
Ministre des Affaires Etrangères
M. Pierre GRÉGOIRE, Ministre des Affaires Culturelles
M. Nicolas HoMMEL,
Ambassadeur du Luxembourg à Paris
COMITE D'ORGANISATION LUXEMBOURGEOIS
M. Edouard Pnossr, Conseiller de Gouvernement
au Ministère des Affaires Culturelles
M. Alphonse AREND,
Directeur des Relations Culturelles
au Ministère des Affaires Culturelles
M. Marcel HEverTz, Directeur des Musées de l'Etat
M. Gérard Tur,
Conservateur du Musée d'Histoire et d'Art
CHARGÉ DE L'ORGANISATION DE L’EXPOSITION
COMMISSAIRE ÁRTISTIQUE
M. Bernard DonrivAL, Conservateur du Musée National
d'Art Moderne de Paris
A LUXEMBOURG
M. Joseph-Emile MULLER,
Chef ud Service d’Education Artistique
INTRODUCTION
Resumer, en une centaine de tableaux, les vingt dernieres annees de la production picturale
dans cette France oü travaillent actuellement plusieurs dizaines de milliers de peintres, l'absur-
dité dune pareille tentative saute d'abord à tous les yeux. D'autant que le recul nous manque,
pour discerner les mouvements historiques de ceux qu'une propagande tapageuse installe souvent,
et sans lendemain, au premier rang d’une éphémère actualité. Aussi a-t-il paru préférable de
ne représenter dans l’actuelle exposition que vingt-quatre peintres français par leur naissance,
leur naturalisation ou la scène de leur activité, et que l’opinion généralement admise considère
comme particulièrement importants ou hautement significatifs.
Ces vingt-quatre peintres se rangent facilement en deux familles. Voilà, d'une part, huit ainés,
qui appartiennent à la génération, ou plutót aux générations, de ceux qu'on peut appeler les
créateurs et les maitres de la peinture du XXe siécle; et voici, de l'autre, quinze artistes dont
les naissances s'échelonnent de 1904 à 1921; entre les deux groupes, Bissière fait une manière
de pont, contemporain de ses cadets par la jeunesse de son art, et, par son âge, des pionniers
de la peinture contemporaine. Ainsi est illustrée cette continuité de la production picturale
française, que n’ont pas interrompue, bien au contraire, les révolutions artistiques, si nom-
breuses en notre siécle, tant elle plonge profondément ses racines en un terroir oü s'est accumulé
l'apport des générations successives, comme les strates dans une montagne. Et ainsi également
est mis en pleine lumière un des traits qui donnent, à la peinture française d’aujourd’hui, sa
physionomie personnelle.
Quelles autres lignes de son visage l’exposition fait-elle percevoir? Les différences sont profondes
entre l’exaltation baroque’ d’un Pignon, qui demeure fidéle à la réalité qu'il transpose, et la
géométrie abstraite d'un Vasarely, précurseur, et de longue date, de l'Op-Art américain, ou
entre la non-figuration d'un Bazaine et d'un Manessier, toute nourrie d'un commerce constant
avec la nature, et l'abstraction d'un Soulages ou d’un Mathieu, aussi sévère et rigoureuse, aussi
bien, chez l'un qu'elle est, chez l'autre, docile au caprice et alimentée par la fantaisie. Cepen-
dant, il existe entre ces seize artistes de certains communs dénominateurs, qui, non seulement,
les unissent, mais, en les différenciant en outre de leurs confréres étrangers, conférent à leur
art une saveur spéciale, dirai-je: une saveur française.
Refusant la figuration, aussi bien la figuration traditionnelle, chére à tels de leurs prédéces-
seurs, que la nouvelle figuration, dont sont férus certains de leurs cadets, le domaine oü ils
s'installent et qui va de l'irréalisme à une compléte abstraction, c'est celui d'un art pour qui
le probléme, justement, ne présente pas grand sens de savoir si la peinture doit se souvenir des
apparences figuratives ou, au contraire, s'en détourner. Extérieure, à leur gré, aussi extérieure
et, partant, aussi vaine que le différend qui opposa les Néo-classiques, fidéles aux sujets grecs,
aux Romantiques, champions des thémes médiévaux, la querelle du figuratif leur apparait
comme un simple épiphénoméne, alors que le probléme, d'ordre plastique pour eux, est un
probléme de style, un probléme qui concerne lignes, formes, couleurs, lumiéres, espaces, l'étre
même de la peinture; et c’est à ce problème que, comme leurs aînés fauves et cubistes singu-
lièrement, ils se sont efforcés d’apporter une solution.
Or cette solution, elle me semble se situer dans une tradition éminemment frangaise par sa volonté
d'équilibre. Equilibre, dis-je, et non point mesure; car cette mesure, cette prétendue mesure
française, trop exaltée par de certains, qui se plaisent à la confondre souvent avec la médio-
crité, comment, à l'encontre de leur opinion, reconnaitre en elle un des éléments constitutifs
de l'art de cette France qui, au cours des siècles, a élevé à Beauvais la plus haute voûte, allongé
à Versailles la plus immense façade, réussi à Paris le plus haut assemblage de métal dont aient
osé rêver la technique et l’art du XIXe siècle, ce siècle que la peinture et la sculpture françaises
ont rythmé de toiles et de statues aussi colossales que le Sacre et le Radeau de la Méduse, le Départ
des Volontaires et la Liberté sur les Barricades, l’ Enterrement à Ornans et la Porte de l’Enfer. La grandeur
ne fait pas peur à l’art français, non plus qu’une certaine démesure, pourvu que les éléments
constitutifs de cette démesure s’organisent harmonieusement, et que la création, assemblant
thèse et antithèse, les équilibre en une synthèse qui ne peut être qu’équilibre.
Ce besoin de somme équilibrée autant qu'équilibrante, je le décéle dans la volonté la plus
manifeste, peut-étre, des peintres représentés dans cette exposition: celle d'accorder dans leur
art contenu spirituel et réalisation plastique. Eloignés d'une peinture qui ne serait que virtuosité,
morceau de bravoure d’un artisan soucieux d’en imposer par l’étalage de sa maîtrise, ces peintres
le sont aussi de cette conception, si prisée de nos jours, selon laquelle, dans le tableau, seuls
comptent le témoignage humain, le document psychique, l’expérience qui s’y exprime dans
un immédiat et par un immédiat, garant, prétendu tout au moins, de sincérité et d’authenticité.
Répugnant à n'étre qu'un cri, leurs oeuvres entendent se formuler et se moduler en chant;
mais, dans ce chant, l'auteur s'engage tout entier, et d'autant plus complétement que, longue-
ment élaboré à l’ordinaire, le tableau ne traduit pas seulement un état passager d’une vie
intérieure, mais en résume de multiples et livre, condensée, toute une aventure spirituelle.
Ainsi et aussi ce chant n'est-il pas bel canto et se refuse-t-il à l'étre, autant qu’il se refuse à être
une effusion, une effusion, à la limite, informulée. Intérieurs à leurs toiles et obligés, pour
réussir à l’être, de faire d’elles des constructions, des constructions qui mettent en cause et mettent
en oeuvre toutes les ressources de leur art, peut-être les peintres présents dans cette exposition
trouvent-ils, parmi ceux d’aujourd’hui, leur originalité — et une originalité traditionnellement
française — dans cette ambition qui est aussi tension et qui, à l’être, conquiert, plus encore
que sa complexité et sa richesse, sa valeur.
Mais voici qu'à étre cet équilibre, cette somme, leur peinture en devient nécessairement secret.
Elle ne se livre pas d'emblée. D'abord hautaine, elle n'est point d'accés facile. En une époque
ou tant d'arts violent les foules, elle ne se livre aux spectateurs que peu à peu, en respectant
leur liberté, et en proportionnant ses confidences à leur capacité ou à leur ferveur. Que ceux,
donc, qui viendront la voir ne lui refusent pas un peu de leur ferveur. Elle leur fera en retour
bonne mesure.
Bernard Dorival
Conservateur du Musée National d’Art Moderne de Paris
Commissaire de l’exposition
Ce catalogue a été rédigé par Madame R. Fédit et Madame J. Ménier du Musée National d'Art Moderne, Paris
Les organisateurs remercient les préteurs qui ont bien voulu collaborer à l'exposition
Musée des Beaux-Arts, Liege
Musée des Beaux-Arts, Lille
Fondation Sonja Henie et Niels Onstad, Oslo
Musee National d’Art Moderne, Paris
Fondation Marguerite et Aime Maeght,
Saint-Paul de Vence
Monsieur Jean Le Moal, Paris
Monsieur Aime Maeght, Paris
Monsieur Alfred Manessier, Paris
Monsieur Georges Mathieu, Paris
Monsieur Edouard Pignon, Paris
Madame Serge Poliakoff, Paris
Monsieur Jean Bertholle, Paris
Galerie Denise Rene, Paris
Galerie Louis Carre, Paris
Monsieur Jean-Louis Roque, Paris
Monsieur et Madame Marc Chagall,
Saint-Paul de Vence
Galerie de France, Paris
Monsieur Pierre Soulages, Paris
Madame Nicolas de Staël, Paris
Madame Sylvie Galanis, Paris
Monsieur Hans Hartung, Paris
Galerie Louise Leiris, Paris
ainsi que les collectionneurs qui
ont tenu à garder l'anonymat
Atlan (Jean) 1913-1960
- naît en 1913 à Constantine. Famille de commerçants
israélites. Milieu très religieux
- vient à Paris en 1930 pour y étudier la philosophie
qu’il y professe ensuite jusqu’en 1940. En même
temps publie quelques poèmes qu’il se met à illustrer
- incarcéré, ainsi que sa femme pendant l'occupation,
échappe à la déportation en simulant la folie
-aprés la Libération délaisse bientót la poésie au
profit de la seule peinture oü, évoluant trés rapide-
ment, il passe dés 1945 de la figuration à l'abstrac-
tion. Son art se définit trés vite: formes vigoureuse-
ment cernées, chromatisme austére, dynamisme,
emploi du clair-obscur, matiére précieuse
-aprés des débuts prometteurs et quoiqu'l reste
apprécié à son juste prix par quelques amateurs,
l'art hautain d'Atlan ne connait aucun succés com-
mercial
- aucune exposition entre 1947 et 1955. Misère pro-
fonde
Atlan n’en reste pas moins avec rigueur fidèle à lui-
même. Son art s’épanouit, le dessin s’accuse, la
matière est de plus en plus raffinée, la palette reste
tantôt sobre et sourde comme dans les œuvres
antérieures, tantôt devient opulente
-il pratique beaucoup aussi la gravure et le pastel
-le succés lui vient trés largement à partir de 1955
-il meurt à Paris, dans son atelier, après une brève
maladie, le 12 février 1960
| PEINTURE, 1948
Huile sur toile 1,30 x 0,89
Signé et daté en bas à gauche: Atlan 48
Bibl.: M. Ragon, «Atlan», Fall éd., Paris, 1962, p. 20
Coll. part., Paris
2 LES MIROIRS DE L'ASIE, 1953
Huile sur toile 1,95 x 1,30
Signé en bas à gauche: Atlan
Bibl.: B. Dorival, «Atlan», éd. Tisné, Paris, 1963, pl. 25
Exp.: Salon de Mai, Paris, 1954; Nouvelle Ecole de Paris,
lokyo, 1955; Palais des Beaux-Arts, Bruxelles, 1957, n9 34;
Musée National d'Art Moderne, Paris, 1963, n° 19; Musée de
Tel-Aviv, 1964, n° 16
Coll. part., Paris
3 LES VIKINGS, 1958
Huile sur toile 1,14 x 1,46
Signé et daté en bas à gauche: Atlan 58
Coll. part.. Paris
4 RHAPSODIE GITANE, 1958
Huile sur toile 0,97 x 1,62
Signé et daté en bas à droite: Atlan 58
Exp.: Musée National d'Art Moderne, Paris, 1963, n9 69;
Musée de Tel-Aviv, 1964, n? 33; Art francais contemporain en
Amérique du Sud, 1965, n° 34
Coll. part.. Paris
5 LA KAHENA, 1953
Huile sur toile 1,46 x 0,89
Signé en bas à droite: Atlan
Non daté
Au revers de la toile: «La Kahena»
Exp.: Musée National d'Art Moderne, Paris, 1963 - «Art d'au-
jourd'hui dans les musées», Pavillon de la Biennale, Venise,
1964 - Musée Dynamique, Dakar, 1966 - «Premier festival
mondial des Arts Nègres», Grand Palais, Paris, 1966
Musée National d’Art Moderne, Paris
Bibl.: André Verdet, «Atlan», Le Musée de Poche, Paris, 1956.
Bernard Dorival, «Atlan». éd. P. Tisné, Paris, 1962.
p.
Bazaine (Jean) 1904
- nait en 1904 à Paris
- études classiques, puis licence de lettres parallélement
à une formation de sculpteur, commence à peindre
en 1924. Encouragé par Bonnard, expose réguliére-
ment à partir de 1932
- 1938, Prix Blumenthal
-en 1941, fait partie du fameux groupe des «Jeunes
Peintres de tradition francaise»
-depuis 1946, Bazaine peut étre classé parmi les
maîtres de la peinture abstraite, se disant lui-même
«sollicité par la géométrie intérieure des formes
plus que par leur apparence»
- 1946, termine des vitraux pour l’église d’Assy
- 1948, publie «Notes sur la peinture d'aujourd'hui»
- 1951, mosaïque pour la facade d'Audincourt (Doubs)
Décors pour la Comédie de Saint-Etienne-Jean Dasté
voyage en Espagne en 1953 et 1954, en Zélande de
1954 à 1956
1958, vitraux pour l'église de Villeparisis, pour le
Centre d'Accueil des Sans-logis de Noisy-le-Grand
-expose peu (à Paris 3 expositions à la Galerie
Maeght entre 1949 et 1957) mais participe aux
grandes manifestations internationales
- 1959, premiére rétrospective, Kunsthalle Berne, etc.
- 1961, voyage à Moscou. Conférence sur «La peinture
et le monde d'aujourd'hui»
- 1964, Grand Prix National des Arts
- 1965, exp. au Musée National d'Art Moderne, Paris
Bibl.: P. Courthion, «Peintres d’aujourd’hui», Geneve, 1952
«Tean Bazaine», Galerie Maeght, Paris, 1953.
6 LA TERRE ET LE CIEL, 1950
Huile sur toile
1.95X 1.30
Signé et daté en bas à droite : Bazaine, 50
Bibl.: «Jean Bazaine», éd. Galerie Maeght, Paris, 1953
Exp.: Tendances actuelles de l'Ecole de Paris, Kunsthalle, Berne,
1952; Galerie Maeght, Paris, 1953; Kunsthaus, Zurich, 1963;
Musée National d'Art Moderne, Paris, 1965.
Fondation Marguerite et Aimé Maeght, Saint-Paul de Vence
7 EAU SOUS BOIS, 1953
Huile sur toile
1,00 x 0,60
Coll. part., Suéde
8 MAREE BASSE, 1955
Huile sur toile
1,30 x 1,95
Signé et daté en bas à droite : Bazaine 55
Exp. : Galerie Maeght, Paris, 1957; Kunsthalle, Berne, 1958;
Stedelijk van Abbemuseum, Eindhoven, 1958; Kunsthaus, Zurich,
1963; Musée National d’Art Moderne, Paris, 1965.
Fondation Marguerite et Aimé Maeght, Saint-Paul de Vence
9 DERNIERE NEIGE A ROCHETAILLEE, 1959
Huile sur toile, 0,97 x 1,30
Signé et daté en bas à droite : Bazaine 59
Kunsthaus, Zurich, 1963; Documenta III, Cassel, 1964; Musée
National d'Art Moderne, Paris, 1965.
Coll. Dr Peter Nathan. Zurich
10 DANS L'ARBRE TENEBREU X, 1962
Huile sur toile
1,62 x 1,14
Signé et daté en bas à droite: Bazaine 62
Exp.: Kestner Gesellschaft, Hanovre, 1962; Kunstnernes Hus,
Oslo, 1963; Musée Boymans-van Beuningen, Rotterdam, 1963;
Galerie Blanche, Saint-Holm, 1964: Musée National d’Art
Moderne, Paris, 1965.
Fondation Sonja Henie et Niels Onstad, Oslo
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Bertholle (Jean) 1909
-naît à Dijon en 1909
-milieu bourgeois, études classiques
- 1930, Ecole des Beaux-Arts de Lyon
- 1932, arrive à Paris
- bref passage par l’Ecole des Beaux-Arts
- travaille ensuite plusieurs années seul. Parmi les
maîtres du passé, se passionne pour Jérôme Bosch.
Intérêt pour le Surréalisme, puis pour le Cubisme.
Du premier gardera le désir d’exprimer le mystère,
l’aspect caché des choses, du second le goût d’une
simplification vigoureuse des formes
Contacts avec Bissière, avec Le Moal et Manessier.
Evoluera comme eux vers l’art abstrait
- 1938, première exposition particulière
- 1939, travaille à la décoration du Pavillon français
à l’exposition de New York
- fait partie à Lyon du groupe Témoignage
- 1943, devient directeur artistique de la Faïencerie
de Gien, poste qu’il occupera jusqu’en 1956
à partir de 1957 sa peinture se détache totalement
des apparences. La composition de ses toiles tout
d’abord strictement géométrisée, devient de plus en
plus libre et complexe, s’ordonnant le plus souvent
de façon à évoquer des tensions, un combat
son sens du sacré. de même que sa recherche d’un art
monumental le prédisposaient à l’art religieux. Ses
vitraux sont parmi les plus importants de l’art con-
temporain. Il a aussi travaillé pour le théâtre
11 DANSE, 1962
Huile sur toile
0,26 x 1,37
Signé et daté à droite
Appartient à l’artiste
12 HOMMAGE A GRUNEWALD, 1964 (triptyque)
Huile sur toile
1,30 x 2,60
Signé panneau central à gauche, et daté 1964
Initiales sur les volets
Exp.: Exposition itinérante en Amérique du Sud, 1965
Appartient à l'artiste
13 SOLEIL NOIR, 1965
Huile sur toile
0,97 x 1,40
Signé et daté à droite
Appartient à l'artiste
14 COMPOSITION, 1965
Huile sur toile
0,15 x 0,96
Signé et daté à droite
Coll. T. L. Roque, Paris
15 TOURNOI, 1966
Huile sur toile
1,33 x 2,68
Signé et daté à gauche
Appartient à l’artiste
Bibl.: P. Descargues, «Bertholle», coll. Artistes de ce temps
J. L. Ferrier, «Jean Bertholle», Le Musée de Poche, Paris, 1959
19
Jn
Fog
FE:
L J
15
Bissiere (Roger) 1888-1964
-nait à Villereal (Lot-et-Garonne) en 1888
- études à l'Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux, hors
de tout contact avec la peinture vivante
- arrive à Paris en 1910. Journalisme jusqu'en 1914
- après la guerre se lie avec des peintres, dont A. Lhote,
et commence à exposer
-en 1921, début d’une longue amitié avec Braque
- de 1925 à 1939, enseigne à l’Académie Ranson où il
a pour élèves plusieurs des peintres les plus impor-
tants d’aujourd’hui: Manessier, Le Moal, etc.
-en 1939, s’installe dans le Lot. Sa vue décline grave-
ment. Renonce pour cinq ans à la peinture. En cou-
sant ensemble des morceaux de tissus, compose des
sortes de tapisseries
- vers 1946, sa vue s'améliorant, revient à la peinture.
Produit dés lors une peinture abstraite d'un grand
raffinement et d’une matière précieuse dont la cou-
leur haute est ponctuée de signes noirs. Vit à la cam-
pagne, à Boissierettes (Lot), sans songer tout d’abord
à exposer
-à partir de 1951, expose de nouveau à la Galerie
Jeanne Bucher
- 1953, Grand Prix National des Arts, décerné pour
la première fois à un peintre
- 1954, parution du «Cantique au soleil» de François
d’Assise, illustré de 11 bois gravés
- trés affecté par la mort de sa femme, meurt à Bois-
sierettes le 2 décembre 1964
16 PASTORALE, 1946
Huile sur toile
1,00 x 0,65
Signe en bas, au milieu, dans un rectangle: Bissiere
Bibl.: B. Dorival, «L’Ecole de Paris au Musée National d'Art
Moderne», éd. Somogy, 1961, repr. petit format, p. 301
Musée National d'Art Moderne, Paris
I7 LA FORET, dite aussi
PEINTURE AUX TONALITES VERTES,
1955
Huile sur toile
1,30 x 1,52
Signé et daté en bas à droite: Bissiére, 1955
Exp. : Biennale de Venise, 1964
Bibl. : Max Pol Fouchet, Bissière, Le Musée de Poche, 1955, repr.
couleurs p. 37 (sous le titre: Vert, 1954) - B. Dorival, L’Ecole de
Paris au Musée d’Art Moderne, éd. Somogy, 1961, repr. couleurs
p. 246 - B. Dorival, Le Musée d’Art Moderne, Kunsten i dag,
1962, n° 3, repr.
Musée National d’Art Moderne, Paris
18 EQUINOXE D’ETE, 1955
Huile sur toile à matelas
1,30 x 1,62
Signé et daté en bas à droite: Bissière 55
Musée National d’Art Moderne, Paris
19 PEINTURE, 1958
Huile sur toile à matelas
0,81 x 1,00
Signé et daté en bas à droite: Bissière 58
Exp. : Exposition d’Art français contemporain en Amérique du
Sud, 1965-1966
Musée National d’Art Moderne, Paris
Bibl.: Max Pol Fouchet,«Bissiere», Le Musee de Poche, Paris, 1955
]. Lassaigne,«Bissière», éd. de la Galerie Jeanne Bucher, Paris, 1956
A
&
AR
19
Braque (Georges) 1882-1963
- nait à Argenteuil en 1882
- enfance au Havre, formation à l'Ecole des Beaux-Arts
- bref passage par le Fauvisme. Fondation, avec Picasso
et en étroite communion avec lui, du Cubisme
- grièvement blessé en 1915
-en 1917, recommence à peindre et pratique un art
plus détendu et moins détaché des apparences,
quoique toujours très médité et d’un grand raffine-
ment dans sa sobriété
- depuis 1946, la gloire de Braque a atteint son zénith.
Il est «Braque le patron» pour toute une partie des
peintres français. Son activité est très diverse: gra-
veur, mosaïste, sculpteur. Il a fait aussi des vitraux
pour l’église de Varengeville où il a beaucoup vécu
-1947, exposition d'ensemble au Salon d'Automne
- 1948, à la Biennale de Venise «Le billard» obtient le
Grand Prix
1949, rétrospective au Museum of Modern Art de
New York
1952, exécute la décoration d’un plafond pour la
salle des Antiquités Etrusques au Musée du Louvre
Exposition à Tokyo
- 1954, parution de «Théogonie» d’Hésiode, illustrée
de 16 gravures de Braque (éd. Galerie Maeght, Paris)
-1958, invité d'honneur à la Biennale de Venise
1961, Exposition de l'«Atelier de Braque» au Louvre.
Il est le premier peintre à étre exposé de son vivant
au Louvre
- 1963, mort de Georges Braque. Funérailles nationales
20 L'OISEAU ET SON NID, 1956
Huile sur toile
1,30 x 1,735
Signé en bas à gauche: G. Braque
Bibl.: N. Mangin, «Catalogue de l'oeuvre de Braque», Paris,
1959, pl. 106
Exp.: Sur quatre murs, Galerie Maeght, Paris, 1958, n° 7;
Cinquante ans d'Art Moderne, exposition internationale, Bru-
xelles, 1958, n? 9, pl. 170; Haus der Kunst, Munich, 1963, n? 31,
repr. pl. 122; La Donation Braque, Musée du Louvre, Paris,
1965, n? 11, repr.
Musée National d'Art Moderne, Paris
Bibl.: M. Gieure, «G. Braque», éd. Tisné, Paris, 1956
NA
=.
C
20)
Chagall (Marc) 1887
-naît à Vitebsk en 1887
- travaille d’abord à Saint-Pétersbourg
- 1911, vient à Paris. Se lie d'amitié avec les peintres
fauves et cubistes, avec les écrivains Apollinaire,
M. Jacob, B. Cendrars
1914, retourne en Russie
1917, après la Révolution d’Octobre est nommé
Commissaire aux Beaux-Arts
1923, se fixe en France. Ne quitte plus guère la
France, sinon pour quelques voyages. Se réfugie aux
Etats-Unis pendant l’occupation
depuis 1946, l’art de Chagall, quoiqu’il soit depuis si
longtemps fixé en France, demeure autant qu'aupara-
vant marqué par ses origines. Le folklore russe et
l'Ancien Testament demeurent les sources de son
inspiration. Aussi échappe-t-il à toute classification
quoique son imagination poétique et son irréalisme,
dans le coloris particuliérement, ne soient pas sans
lui donner quelque parenté avec les Surréalistes. Ses
activités sont multiples: décors de théâtre, modèles de
vitraux, céramique, sculpture. Citons parmi ses der-
niers et plus importants travaux:
-ses gravures pour la Bible, achevées durant les
années 1952-1956
- à partir de 1960, vitraux pour la cathédrale de Metz
- 1961, vitraux pour la synagogue de Jérusalem
- 1961, plafond pour l’Opéra de Paris
- 1966. décoration pour l’Opéra de New York
21 TRAVERSEE DE LA MER ROUGE, 1955
Huile sur toile
2,16 x 1,46
Signé et daté en bas à gauche: Marc Chagall 1955
Exp.: Kestner Gesellschaft, Hanovre, 1955, n? 47; Kunsthalle,
Berne, 1956, n° 31; Kunsthalle, Bále, 1956, n° 54; Stedelijk
Museum, Amsterdam, 1956; Palais des Beaux-Arts, Bruxelles,
1956-57, n° 136; Exposition itinérante, Hambourg, Munich,
Paris, 1959, n° 154; Musée Rath, Genève, 1962, n° 42; Musée
des Beaux-Arts, Rouen, 1964, n° 10
Appartient à l’artiste
Bibl.: L. Venturi, «Chagall», Skira, Geneve, 1956
Franz Meyer, «Chagall», Flammarion, Paris, 1961
OQ
a
?À
Esteve (Maurice) 1904
- naît à Culan, dans le Berry, le 2 août 1904
- formation artistique solitaire. Fréquente, tout en
travaillant pour vivre, diverses académies et le Louvre
- commence à produire vers 1920. Oeuvres figuratives
- influence du Surréalisme
- à partir de 1928, influence du Cubisme et tout parti-
culièrement de Léger; tend à réduire les formes à de
grands signes colorés
à l’occasion de l’Exposition de 1937, collabore avec
Robert Delaunay à la décoration des pavillons de
l’Aviation et des Chemins de fer
- participe, en 1941, à l’exposition des «Jeunes Peintres
de tradition française»
: depuis 1946, l’art d’Estève qui a connu un tournant
dans les dernières années de la guerre, s’est dépouillé
de toute référence immédiatement reconnaissable au
monde extérieur.
- dans ses toiles, comme dans ses aquarelles, Estève est
fidéle à une composition en général complexe, mais
qui reste très lisible, et à une organisation de la
couleur par grands aplats.
L'artiste leur donne souvent des titres dans lesquels il
n'y a pas lieu de chercher plus qu'une évocation
- |961, de grandes rétrospectives de l'oeuvre d'Estéve
ont lieu à Bále (Kunsthalle), à Dusseldorf, à Copen-
hague et à Oslo.
Bibl.: P. Francastel, «Esteve», Galanis, Paris, 1956
T. E. Muller, «Maurice Estéve». éd. Hazan, Paris, 1961
29 L’ECHALIER DU PETRUS, 1949
Huile sur toile
1,00 x 0,81
Signé et daté en bas à gauche: Estève 49
Exp.: Rythmes et couleurs, Galerie Bernheim-Jeune, Paris,
1956; Gloires des communes belges, Musée des Beaux-Arts,
Liége, 1960; Trente peintres frangais du Musée de Liége, Musée
des Beaux-Arts, Nancy, 1966
Musée des Beaux-Arts, Liége
23 NAISSANCE DE L'OISEAU, 1951
Huile sur toile
0,73 x 0,92
Signé et daté en bas à droite: Estéve 51
Exp.: Peintres de la nouvelle Ecole de Paris, Galerie de Babylone,
Paris, 1952
Musée des Beaux-Arts, Lille
24 JAZZ-EQUESTRE, 1955
Huile sur toile
1,00 x 0,81
Signé et daté en bas à droite: Estéve 55
Coll. Mme Svlvie Galanis, Paris
25 COPENHAGUE, 1959
Huile sur toile
0,81 x 1,00
Signé et daté en bas à droite: Estéve 59
Exp.: Galerie Villand-Galanis, Paris 1961; Kunsthalle, Bale,
1961; Kunstverein, Dusseldorf, 1961; Statens Museum for
Kunst, Copenhague, 1961; Kunstnernes Hus, Oslo, 1961;
Art francais contemporain en Amérique du Sud, 1965
Coll. Mme Galanis. Paris
26 LA TARDES, 1959
Huile sur toile 0,73 x 0,92
Signé et daté en bas a droite: Esteve 59
Exp.: Galerie Villand-Galanis, Paris, 1961; Art francais, Mos-
cou, 1961; Musée Galliéra, Paris, 1962; Musée de Caracas,
1962; Galerie Kaganovitch, Paris, 1965; Art francais contem-
porain en Amérique du Sud, 1965
Coll. Mme Galanis. Paris
20)
"
2A
Hartung (Hans) 1904
- nait à Leipzig en 1904, dans une famille de médecins
- d'abord influencé par Corinth, Nolde et Kokoschka
- renonce dés 1921-1922 à la figuration. N'en poursuit
pas moins jusque vers 1930 de solides études tant
universitaires que picturales
opposé au régime nazi, il a maille à partir avec la
Gestapo. Réussit à quitter l'Allemagne. S'installe
définitivement à Paris
à la déclaration de guerre s'engage dans la Légion
Etrangére. Griévement blessé en Alsace en 1944,
amputé. Naturalisé Francais
- depuis la fin de la guerre, revenu à Paris, Hartung y
reprend l’œuvre qu’il avait déjà défini avant la
guerre, œuvre de peintre, mais aussi de dessinateur,
de graveur et de lithographe
- participe à des expositions de groupe, aux Surindé-
pendants, au Salon des Réalités Nouvelles, au Salon
de Mai, etc.
- 1947, première exposition personnelle
- 1952, exposition particulière à la Kunsthalle de Berne
-1954 et 1963, expositions particulières au Palais des
Beaux-Arts de Bruxelles
- 1960, le Grand Prix de la Biennale de Venise lui est
attribué à l'unanimité du jury. Une salle du pavillon
de la France est consacrée à son ceuvre.
Bibl.: R. V. Gindertael, «Hans Hartung», éd. P. Tisné, Paris.
1960
Jean Tardieu, «Hans Hartung», éd. Hazan, Paris, 1962
27 T 1963-R 7, 1963
Huile sur toile
1,80 x 1,11
Signé et daté en bas a gauche: Hartung 63
Exp.: Galerie Franke, Munich, 1963; I.C.A., Boston, 1965;
Sala Nebli, Madrid, 1966; Galerie René Métras, Barcelone,
1966; Sale Illescas, Bilbao, 1966
Appartient à l'artiste
28 T 1964-H 44, 1964
Huile sur toile
1,80 x 1,42
Signé et daté en bas à gauche: Hartung 64
Bibl.: R. Bayer, «Entretiens sur l’art abstrait», Genève, 1964
Exp.: Galerie de France, Paris, 1964; I.C.A., Boston, 1965;
Museo Civico, Turin, 1966
Appartient à l'artiste
29 T 1964-R 24
Huile sur toile
1,54 x 2,50
Ni signé, ni daté
Exp.: Galerie de France, Paris, 1964; Museo Civico, Turin, 1966
Appartient à l'artiste
30 T 1965-E 33, 1965
Huile sur toile
1,54 x 2,50
Signé et daté en bas à droite: Hartung 65
Exp.: Galerie Holst Halvorsen, Oslo, 1965; Museo Civico,
Turin, 1966
Appartient à l'artiste
31 T 1965-E 34, 1965
Huile sur toile
1,54 x 2,50
Signé et daté en bas à gauche: Hartung 65
Exp.: Galerie Holst Halvorsen, Oslo, 1965; Museo Civico,
Turin, 1966
Appartient à l'artiste
79
Leger (Fernand) 1881-1955
- nait à Argentan (Orne) en 1881
- 1887-1903, apprentissage chez un architecte, puis à
Paris, Ecole des Arts décoratifs
1909, s'installe à la Ruche, se lie avec Delaunay,
Chagall, Soutine
- 1910-1914, adhésion au Cubisme; entre à la Galerie
Kahnweiler, mais reste fidéle à une palette haute
et franche; amitié avec les peintres de Puteaux
entre les deux guerres, Léger s'attache essentiellement
à représenter le monde de la machine, par des formes
abstraites, puis par des objets réels oü se marque une
influence du Surréalisme; un monde où l’homme
reprend peu à peu place
- activités multiples, décors de théâtre, cinéma, grandes
décorations murales, etc.
- se réfugie, pendant la guerre, aux Etat-Unis
- depuis 1946, Léger a œuvré dans diverses directions:
grandes compositions telles que, mosaïques d’Assy
en 1948, décors de théâtre et costumes (le «Pas
d'Acier», musique de Prokofieff, «Bolivar» de D.
Milhaud), illustrations pour les «Illuminations» de
Rimbaud, 1949, etc.
1949, grande rétrospective au Musée National d'Art
Moderne, Paris. 1950, les Gonstructeurs
: 1951, vitraux et tapisseries pour l'Eglise d'Audincourt
1954, la Grande Parade; vitraux pour l'Université
de Caracas
- 1955, Grand Prix de la Biennale de Sáo Paulo
- 17 avril 1955, Fernand Léger meurt à Gif-sur-Yvette
Bibl.: P. Descargues, «Fernand Léger», éd. du Cercle d'Art,
Paris, 1955
Cd
32 LES LOISIRS: HOMMAGE A DAVID, 1948
Huile sur toile
1,54 x 1,85
Signé et daté en bas à droite: F. Léger (19)48
Bibl.: Jean Cassou, «Développement de l'art de Léger», p. 43;
Claude Samuel «Realismo e musica», La Biennale, n? 46 147,
repr, coul. p. 67; «Revue des Arts», mars 1953, repr.
Exp.: Fernand Léger, Musée National d'Art Moderne, Paris,
1949, n° 85; Peintres français contemporains, Berlin, 1952;
Le fer, exposition itinérante aux Etats-Unis, 1953; 3e Biennale
de Sâo Paulo 1955; Fernand Léger, Musée des Arts Décoratifs,
Paris, 1956; Fernand Léger, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles,
1956; Fernand Léger, Musée Guggenheim, New York, 1962,
repr. coul. pl. 49; Le réalisme dans l’art de l’après-guerre,
La Haye, Vienne, 1964
Musée National d’Art Moderne, Paris
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Le Moal (Jean) 1909
- nait à Authon-du-Perche (Eure-et-Loir), en 1909
-attiré tout d'abord par l'architecture
- de 1926 à 1929, éléve à l'Ecole des Beaux-Arts
- 1929, se tourne vers la peinture - paysage et natures
mortes qui posent déjà les deux póles de sa future
création, l'ouverture sur le monde et un intimisme
méditatif
1934-1938, élève aux Arts Décoratifs et à l'Académie
Ranson avec pour maitre Bissière
- 1939, premiére exposition à la Galerie Breteau
- pendant la guerre, fait partie du groupe Témoignage
à Lyon, et à Paris, de l'exposition des «Jeunes Peintres
de tradition frangaise» en 1941
- soucieux de construction, bátit ses toiles déjà sur de
grandes verticales paralléles, souvent obliques. Son
graphisme net, comme sa traduction du volume
doivent alors beaucoup au Cubisme. Sa palette assez
haute dans les années de guerre, va aller s’étouffant
- son évolution l'éloigne de plus en plus d'une traduc-
tion lisible du, réel pour l'amener, autour de 1950, à
une complète abstraction
-1l a montré un intérêt très vif pour le théâtre donnant
des décors aussi bien pour «Un chapeau de paille
d'Italie» que pour «l'Annonce faite à Marie»
- cartons de tapisserie
-excelle dans le vitrail (entre autres pour l'église
d'Audincourt, et en collaboration avec Manessier,
pour l'église du Pouldu, etc.)
Bibl.: C. Bourniqucl, «Le Moal», Le Musée de Poche, Paris, 1960
B. Dorival, Préface à l'Exposition Le Moal. Musée de Metz, 1963
33 L'OCEAN, 1958-1959
Huile sur toile
1,02 x 1,14
Signé en bas au centre: Jean Le Moal et daté: 1958-1959
Exp.: «Exp. d'Art décoratif: l'Ecole de Paris», Musée des Beaux
Arts, Tokyo, Kyoto, 1960-1961 - «Exposition Le Moal», Musée
Overbeck Gesellschaft, Lubeck, Kunstmuseum, Wuppertal, 1961
- Musée, Metz, 1963 - «Exposition Jean Le Moal», Musée, Lu-
xembourg, 1963 - «Exp. inaugurale», Théâtre Maison de la
Culture, Caen, 1963 - Exposition d'Art francais contemporain
en Amérique du Sud, 1965-1966
Musée National d'Art Moderne, Paris
34 BEAULIEU, 1960
Huile sur toile
1,46 x 0,97
Signé et daté en bas à droite
Exp. Galerie de France, Paris, 1959
Coll. Galerie de France. Paris
35 COMPOSTTION, 1961-1962
Huile sur toile
1,16 x 0,73
Signé et daté en bas à droite
Exp.: «Jean Le Moal» - Molton Gallery, Londres, juin 1965
Coll. J. L. Roquc. Paris
36 COMPOSITION, 1962
Huile sur toile
1,60 x 1,10
Signé et daté en bas à droite
Exp.: «Jean Le Moal», Molton Gallery, Londres, juin 1965 -
Première Biennale de Pcinture, Hôtel de Ville, Putcaux, Juin-
juillet 1966
Coll. |. L. Roque. Paris
37 INTERIEUR, 1965-1966
Huile sur toile
1,95 x 1,14
Signe et date: Jean Le Moal, 1965-1966
Apparticnt à l'artiste
JA
HE
Manessier (Alfred) 1911
-nait à Saint-Ouen (Somme), le 5 décembre 1911
- 1929, Aa Paris, études d'architecture à l'Ecole des
Beaux-Arts. Fréquente en méme temps le Louvre, oü
il rencontre Le Moal, et les Académies de Mont-
parnasse
1935, rencontre, à l’Académie Ranson, Bissière au-
tour de qui se forme un groupe comprenant Manes-
sier, Le Moal, Bertholle, etc.
- à partir de 1937, expose régulièrement
- depuis 1946, Manessier a pris une des toutes pre-
mières places parmi les peintres contemporains ab-
straits. Les allusions au réel sont de plus en plus
lointaines et transposées. Les tableaux de Manessier
ont souvent une signification religieuse précise et
témoignent toujours d’un sens profond du sacré
-vers 1958, son art se renouvelle beaucoup, devient
plus mouvementé, dans les œuvres inspirées par la
vallée de la Durance
-ces dernières années, Manessier a été profondément
influencé par l’Espagne où il a beaucoup séjourné
- activités multiples : nombreux vitraux, importante
production de lithographies, décors et costumes
pour le théâtre («Galilée Galilei» au Théâtre Natio-
nal Populaire), tapisseries
a reçu les plus importantes distinctions internatio-
nales: 1953 - Prix de la Biennale de Sâo Paulo, 1955 -
Prix Carnegie, 1962 - Prix de la Biennale de Venise
- 1966, importante exposition à la Galerie de France,
Paris
Bibl.: J. Cayrol, «Manessier», Le Musée de Poche, Paris, 1955
38 FEU, 1961
Huile sur toile 2,00 x 2,50
Signé et daté en bas à droite: Manessier 61
Exp. ; Biennale de Venise, 1962; Duncan Philipps, Washington,
1964; University of Notre-Dame, Indiana, 1964; Kunstnernes
Hus, Oslo, 1965; Lundskunsthalle, Lunds, 1965; Maison de
la Culture, Caen, 1965
Appartient à l'artiste
39 L'EMPREINTE, triptyque, 1962
Huile sur toile
2,30 x 1,00
2,30 x 2,00
2,30 x 1,00
Prédelle, 4,50 x 2,00
Signé et daté en bas à gauche: À. Manessier 62
Exp.: Biennale de Venise, 1962; Exposition d'Art religieux,
Kunsthalle, Hambourg, 1965; Kunstnernes Hus, Oslo, 1965;
Musée National d'Art Moderne, Paris
40 TENEBRES, 1962
Huile sur toile
2,30 x 2,00
Signé et daté en bas à gauche: Manessier 62
Exp.: Biennale de Venise, 1962
Musée National d'Art Moderne, Paris
4] SAINTE FACE II, 1963
Huile sur toile
1,30 x 0,97
Signé et daté en bas à droite: Manessier 63
Exp.: Duncan Philipps Collection, Washington, 1964; Uni-
versity of Notre-Dame, Indiana, 1964; Kunstnernes Hus, Oslo,
1965; Lunds Kunsthalle, Lunds, 1965; Maison de la Culture,
Caen, 1965; Galerie de Francc, Paris, 1966
Appartient à l'artiste
42 OMBRE ESCARPEE, 1966
Huile sur toile 1,14 x 1,14
Signé et daté en bas à droite: Manessier 66
Exp.: Galerie de France, Paris, 1966
Appartient à l'artiste
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Masson (Andre) 1896
- nait en Ile-de-France, à Belagny (Oise) en 1896
- entre à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1912
- commence à produire réguliérement aprés la guerre
de 1914-1918 oü 1l a été gravement blessé. Amitiés
avec les écrivains Max Jacob, Artaud, Leiris, Lim-
bour, Aragon, avec les peintres Juan Gris, Derain,
Miró
lié au mouvement surréaliste, participe en 1925 à la
premiére exposition de peinture du groupe à la
Galerie Pierre
illustre divers textes, et travaille pour le théâtre
(entre autres décors et costumes de «Numance» de
Cervantès montée par J.-L. Barrault), etc.
pendant la seconde guerre mondiale, s’exile aux
Etats-Unis où 1l retrouve un groupe surréaliste actif
depuis 1946, la production de Masson reste fidèle
aux mêmes préoccupations, ce qu’atteste le retour
de certains thèmes comme celui des «Massacres» des
années 1930
- d'autre part, Masson reste lié au Surréalisme
- continue à avoir une importante activité de graveur
et d'illustrateur
s'intéresse plus que jamais au théátre (décors et
costumes pour «Tête d’Or» de Claudel, pour «Woz-
zeck», plafond de l’Odéon, nouveau décor pour
«Numance», etc.)
43 NIOBE, 1947
Huile sur toile
1,78 x 1,40
Signé en bas à gauche: André Masson
Exp.: André Masson et Alberto Giacometti, Kunsthalle, Bile,
1950, n9 55, repr. p. 50; Richard Fergen Gallery, Chicago,
1961, n? 29, repr. au cat.; Musée National d'Art Moderne, Paris,
1965, n? 54, repr. en coul., p. 21
Galerie Louise Leiris, Paris
Bibl.: M. Leiris et G. Limbour, «André Masson et son univers».
éd. des trois Collines, Genéve-Paris. 1947
240)
12
Mathieu (Georges) 1921
-nait à Boulogne-sur-Mer en 1921
- études de droit, de philosopie et d'anglais
- 1942, commence à peindre
- 1947, se fixe à Paris; expose aux Salons de Réalités
Nouvelles et des Surindépendants
-dés 1948 s'efforce, en compagnie d'autres peintres,
comme Bryen et Hartung, de faire connaitre au
public frangais la peinture abstraite de tendance
expressionniste des Etats-Unis dont il se sent proche,
notamment par l'utilisation de la couleur, de la
tache, etc., alors qu'il s'oppose violemment à l'ab-
straction géométrique
en 1956, pour manifester ce que l’improvisation et la
rapidité d’exécution peuvent apporter à la peinture,
Mathieu exécute en 20 minutes, lors d’une «Nuit de
la Poésie», le 28 mai, devant le public du Théâtre
Sarah-Bernhardt, une toile de 4 m sur 12 m: «Hom-
mage aux poètes du monde entier»
mais Mathieu a le souci d’aller, ainsi qu’il le dit lui-
même, «au delà du Tachisme» et s’intéresse à la
calligraphie, particulièrement à la calligraphie de
l’Extrême-Orient, ainsi qu’à la typographie
-l’art de Mathieu tend à devenir plus concerté. Son
inspiration se développe toujours en une exécution
libre et prompte mais qui s’inscrit parfois sur une
première structure rigoureuse, établie préalablement
sur la toile
44 VEZ, 1964
Huile sur toile
0,97 x 1,62
Signé et daté en bas à droite: Mathieu 64
Exp.: Galerie Charpentier, Paris, 1965
Appartient à l'artiste
45 MONTREUIL, 1965
Huile sur toile
0,65 x 1,30
Signé et daté en bas à gauche: Mathieu 65
Exp.: Galerie Charpentier, Paris, 1965
Appartient à l'artiste
46 GISORS, 1965
Huile sur toile
0,65 x 1,16
Signé et daté en bas à droite: Mathieu 65
Exp.: Galerie Charpentier, Paris, 1965
Appartient à l’artiste
47 MAISONS-LAFFITTE, 1965
Huile sur toile
1,95 x 0,97
Signé et daté en bas à droite: Mathieu 65
Exp.: Galerie Charpentier, Paris, 1965
Appartient à l'artiste
48 ORRY, 1965
Huile sur toile
1,95 x 0,97
Signé et daté en bas à droite: Mathieu 65
Exp.: Galerie Charpentier, Paris, 1965
Appartient à l'artiste
Bibl.: Marie-Claude Dane, «La Galerie des Hommes celebres,
Mathieu», Paris 1964, p. 236
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Matisse (Henri) 1869-1954
- naít au Cateau (Nord) en 1869
- vient assez tard à la peinture
-à Paris, passe par l'Atelier de Gustave Moreau à
l'Ecole des Beaux-Arts ou il est le condisciple de
beaucoup de grands peintres du début du siécle dont
Rouault et Marquet
- son art d'abord traditionnel, évolue à travers le néo-
impressionisme vers une expression personnelle par
la couleur
-apparait au Salon d'Automne de 1905 comme le
chef de file incontestable des Fauves
-après la guerre de 1914, pratique un temps un art
plus détendu
- vers 1927, l’art de Matisse évolue vers des conceptions
plus rigoureuses et il définit alors le style auquel il
restera fidèle. Dessin extrêmement simplifié, réduit
à des contours, couleurs posées par aplats
: depuis 1946 et jusqu'à sa mort, Matisse a de plus en
plus épuré ce style qu’il a porté au sommet de sa
puissance décorative et expressive dans la «Chapelle
des Dominicaines» de Vence qu’il a tenu à exécuter
entièrement
-s'intéressant de plus en plus, outre la gravure qu'il
pratiquait depuis longtemps, au papier découpé,
Matisse, pendant ses derniéres années, malade et
alité, a donné dans cette dernière technique des
œuvres qui comptent parmi ses grands chefs-d’œuvre
- Henri Matisse meurt à Nice en 1954
nh G. Diehl et A. Humbert, «H. Matisse», éd. Tisné, Paris,
T. Lassaigne, «Matisse», éd. Skira, Genève, 1959
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49 JERUSALEM CELESTE
(Ire maquette de vitrail), 1950
Gouache decoupee contrecollee sur toile
2,70 x 1,30
Ni signé ni daté
Exp.: Henri Matisse, Les grandes gouaches découpées, Musée
des Arts décoratifs, Paris, 1961, n° 46
Coll. part., Paris
24.
ls.
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Qu
49
Miro (Joan) 1893
- nait à Barcelone en 1893
- études à l'Escola d'Art de Gali de Barcelone
- 1917, rencontre Picabia qui publie une revue da-
daiste à Barcelone
- 1918, première exposition personnelle à la Galerie
Dalmau
- 1920, s’installe à Paris, rue Blomet. Amitié avec
Reverdy, Tzara, Max Jacob. Assiste aux manifesta-
tions dadaistes
-1922, amitié avec Masson. Sa peinture d'abord
influencée par les suites du Fauvisme et du Cubisme
est alors marquée par le Surréalisme, dont il devient
un des principaux représentants. Miró y déploie son
sens de la fantaisie, son inépuisable imagination poé-
tique, son sens plastique aussi, dans l'invention de
formes, tout imaginaires, la force d'un dessin qui
réduit la forme à des signes, la richesse du coloris
éclatant
-depuis 1946, Miró a beaucoup travaillé dans le
domaine de la gravure (en particulier en 1948, 1950,
1958), dans celui de la céramique (en particulier en
1945, 1955) et, connexe de celui-ci, la décoration
murale: peintures murales à Cincinnati en 1947, à
Harvard en 1950, etc. Murs de céramique pour le
bâtiment de l'UNESCO à Paris, en 1957, et en 1960
pour l’Université de Harvard
I] n'en garde pas moins, ainsi qu'on peut le voir ici,
une intense activité de peintre et exerce une forte
influence sur les artistes de la jeune génération
50 FEMME ET OISEAU DEVANT LA LUNE, 1962
Huile sur carton
1,05 x 0,75
Signé en bas à gauche : Miró
Daté au dos : 6 3 1962
Exp. : Galerie Maeght, Paris
Coll. Aimé Maeght, Paris
Bibl.: J. Dupin, «Miró», éd. Flammarion, Paris, 1961
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Picasso (Pablo Ruiz) 1881
- nait à Malaga le 25 octobre 1881
-fait rapidement montre de dons aussi exceptionnels
que précoces
- fait à partir de 1900, de fréquents séjours à Paris, où
il se fixe en 1904
-«Les Demoiselles d'Avignon» (1907) constitue l'acte
de naissance du Cubisme qu'il élabore, jusqu'à la
guerre, en étroite liaison avec Braque
- entre les deux guerres, la peinture de Picasso se re-
nouvelle constamment, sous l'influence du théátre,
de l'art classique, du Surréalisme, etc, Picasso tantót
reniant le Cubisme, tantót lui redonnant vie et
nouveauté
-1936, «Guernica» montre Picasso pratiquant une
version expressionniste du Cubisme
- depuis 1946, la gloire énorme de Picasso ne peut se
comparer à celle d'aucun autre artiste
-son activité reste aussi prodigieuse malgré son áge
- depuis 1947, se livre à la céramique
-1953, peintures murales «La Guerre et la Paix»
-série de variations sur des œuvres de Delacroix,
Velasquez, Manet, etc.
- 1953, grandes expositions simultanées au Musée des
Arts Décoratifs et à la Bibliothéque Nationale de
l’œuvre peint et de l’œuvre gravé de Picasso
- expositions périodiques à la Galerie Leiris (Kahn-
weiler) à laquelle il est lié depuis plus d'un demi-
siécle. Les plus récentes ont eu lieu en 1963 et 1966
51 LE CHIEN DALMATE, 1959
Huile sur toile
1,62 x 1,30
Signé en haut à gauche: Picasso
Daté au dos: 18.3.59 I
Exp.: Musée de Tel-Aviv, 1966
Galerie Loutse Leiris, Paris
Bibl.: Frank Elgar et Robert Maillard «Picasso», éd. Hazan,
Paris, 1955
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Pignon (Edouard) 1905
- naît en 1905 à Marles-les-Mines (Pas-de-Calais) dans
une famille de mineurs
- mineur lui-même, puis maçon, il commence à des-
siner seul
- en 1927, vient à Paris où 1l travaille comme ouvrier,
tout en suivant, le soir, les cours d’une Académie.
Période très difficile
-en 1932, expose pour la première fois aux Indé-
pendants
-ne se consacre complètement à la peinture qu’à
partir de 1936
- 1941, fait partie de la célèbre exposition-manifeste
«Jeunes Peintres de tradition française»
-en 1946, première grande exposition particulière
- Pignon refuse de se laisser enfermer dans le dilemme
abstraction-figuration
- ses toiles ont toujours un thème qu’il exploite longue-
ment, par séries, ainsi Ostende, les combats de coqs,
les pousseurs de blés, les plongeurs, représentées à
l'exposition
- tout d'abord, simplement géométrisées, dans l'esprit
du Cubisme, les formes deviennent maintenant plus
difficilement lisibles. On peut toutefois moins y voir
une transposition qu'une représentation de plus en
plus complexe, à l'instar de la complexité du réel
- pour devenir moins apparente, la construction n'en
reste pas moins vigoureuse, définie par la couleur qui
va se haussant et est dominée par les rouges et les
verts
Bibl.: H. Lefebvre, «Pignon», Le Musee de Poche, Paris, 1956
52 LA VOILE ROSE, 1948
Huile sur toile
1,30 x 1,95
Signé et daté en bas à droite: Pignon 1948
Exp.: Kunsthaus, Zurich, 1952, n° 98; Musée, Grenoble, 1956:
Musée, Arras, 1956; Musée National d’Art Moderne, Paris, 1966
Musée National d’Art Moderne. Paris
53 GRAND COMBAT DE COOS ROUGES, 1959
Huile sur toile
1,40 x 1,95
Signé et daté en bas à gauche: Pignon 59
Bibl.: «Edouard Pignon, 50 peintures de 1936 à 1952», Galerie
de France, éd. s. d., repr. en coul. sur la jaquette
Exp.: Musée, Luxembourg, 1960, n° 38; Musée, Metz, 1960,
no 38
Galerie de France, Paris
54 POUSSEURS DE BLE, 1962
Huile sur toile
1,30 x 1,62
Signé et daté en bas à gauche: Pignon 1962
Exp.: Exposition itinérante, Namur, Lille, Valenciennes, Char-
leroi, 1965, no 33 .
Galerie de France, Paris
55 BATAILLE VERTE, 1963
Huile sur toile
1,90 x 2,60
Exp.: Musée d'Art et d'Histoire, Genéve, 1964, no 74; Kunst-
museum, Lucerne, 1964, n° 4; Exposition itinérante. Namur,
Lille, Valenciennes, Charleroi, 1965, n° 36
(Galerie de France. Paris
56 PLONGEURS, 1966
Huile sur toile
1,30 x 1,62
Signé et daté: Pignon 1966
Appartient à l'artiste
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52
Poliakoff (Serge) 1906
- nait à Moscou le 8 janvier 1906
-vit dans un milieu de grande culture.
- 1919, chassé par la Révolution, parcourt toute l’Eu-
rope et gagne sa vie en jouant de la guitare comme
il devra le faire pendant trente ans
- 1923, se fixe à Paris
- 1930, commence à peindre.
1935, commence à évoluer pendant un séjour pro-
longé à Londres.
- 1937, revient à Paris, fait la connaissance de Kan-
dinsky. Attiré par l’art non-figuratif
- 1938, l’amitié des Delaunay, celle de Freundlich
précisent cette orientation
-depuis 1945 Poliakoff s'est rallié complètement à
l'abstraction.
- 1946, lié avec Doméla, introduit par lui dans le milieu
du Centre des Recherches de la rue Cujas ou se re-
trouvent Herbin, Dewasne, Deyrolle, Hartung,
Schneider, etc.
- 1947, recoit le Prix Kandinsky.
- 1948, Ière exposition à l'étranger, à Copenhague.
- 1952, voit au Musée National d’Art Moderne, pen-
dant une exposition, des Malevitch qui font sur lui
une impression profonde
- 1953, Ière grande exposition à l’étranger au Palais
des Beaux-Arts de Bruxelles
- 1959, contact prolongé avec l’œuvre de Malevitch à
l’exposition du Musée de Berne
- Poliakoff s’est aussi beaucoup intéressé au théâtre.
Bibl.: Michel Ragon, «Poliakoff», Le Musée de Poche, 1956
Dora Vallier, «Serge Poliakoff». éd. Cahiers d'Art, Paris, 1959
57 COMPOSTTION, 1949
Huile sur toile 1,50 x 0,90
Signé en bas à gauche
Exp.: Biennale, Venise, 1962; Whitechapel Museum, Londres,
1963
Bibl.: Dora Vallier, «Serge Poliakoff», éd. Cahiers d'Art, 1959,
repr. coul.; R.V. Gindertael, «Petite chronique de l'an 45»,
XXe siecle, n9 29, repr. coul.; Jean Cassou, «Poliakoff», éd.
Bodensee Verlag, St-Gall, Suisse, 1963, repr. coul.
Ancienne Coll. de l'artiste. Paris
58 COMPOSITION GRIS, ROUGE, NOIR, 1956
Huile sur toile 1,30 x 0,97
Signé en bas à drorte
Exp.: Kestner Gesellschaft, Hanovre, 1963; Whitechapel Gallery,
Londres, 1963
Coll. Mme Serge Poliakoff, Paris
59 COMPOSITION, ROUGE ET VERT, 1958
Huile sur toile 1,30 x 1,62
Signé en bas à droite
Exp.: Biennale, Venise, 1962; Whitechapel Gallery, Londres,
1963
Bibl.: Dora Vallier, «Serge Poliakoff», éd. Cahiers d'Art, 1959,
repr. coul.
Coll. Mme Serge Poliakoff, Paris
60 COMPOSITION,
JAUNE, NOIR, BLEU, MARRON, 1964
Huile sur toile 1,62 x 1,30
Signé en bas à droite
Exp.: Biennale, Tokio, 1965; Musée, St-Gall, 1966
Coll. Mme Serge Poliakoff, Paris
61 COMPOSITION,
ROUGE, ORANGE, BLEU, JAUNE, 1964
Huile sur toile 0,97 x 1,30
Signe en bas ä gauche
Exp.: Musée, St-Gall, 1966
Coll. Mme Serge Poliakoff, Paris
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Singier (Gustave) 1909
- nait le 11 février 1909 à Warneton (Belgique)
- habite Paris depuis l'áge de 10 ans et a été naturalisé
francais
- enfant, s'intéresse beaucoup à la musique
- en 1923, s'inscrit à l'Ecole Boule - peint aussi.
-jusqu'en 1936, tout en peignant, travaille, pour
vivre, comme décorateur
-à partir de 36, expose régulièrement. Commence à
vivre de sa peinture et peut s’y consacrer exclusive-
ment
- d’abord marqué par le Cubisme et fidèle à une tra-
duction transposée, mais reconnaissable de la réalité,
l’art de Singier a été se dépouillant et ce dépouille-
ment l’a amené peu à peu, dans les années 1948-49,
à l’abstraction.
- dans le mode abstrait, comme dans la figuration,
l’œuvre de Singier reste expressive, évocatrice de
quelques grands thèmes naturels chers à l’artiste, le
soleil, la mer, la nuit, etc.
- comme nombre d'artistes contemporains, Singier s'in-
téresse au vitrail, à la tapisserie (citons le vitrail pour
les Dominicaines de Monteils, la tapisserie pour la
Cour de Cassation, etc.) au théâtre («Orfeo» de
Monteverdi au festival d'Aix de 1955, etc.)
-présent dans toutes les manifestations importantes,
Singier a eu aussi de trés nombreuses expositions en
France et à l'étranger. La derniére, l'hiver dernier
à la Galerie de France à Paris
Bibl.: G. Charbonnier, «Singier», Le Musée de Poche, 1957
Myriam Prévót, Préface cat. exp. Singier, Galerie de France,
Paris, 1961
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62 MERIDIENNE AGITEE, 1961
Huile sur toile
1,62 x 1,30
Signé et daté en bas à droite
Exp.: Galerie de France, Paris, 1961; Galerie Chalette, New
York, 1962; Art français contemporain en Amérique du Sud,
1965-1966
Coll. Galerie de France, Paris
63 MATIN NAISSANCE, 1961
Huile sur toile
1,62 x 1,30
Signé et daté en bas à droite
Exp.: Galerie de France, Paris, 1961; Galerie Chalette, New
York, 1962; Art francais contemporain en Amérique du Sud,
1965-1966
Coll. Galerie de France, Paris
64 FENETRE MARINE II, 1961
Huile sur toile
1,62 x 1,30
Signé et daté en bas à droite
Exp.: Galerie de France, Paris 1961; Galerie Chalette, New
York, 1962; Art français contemporain en Amérique du Sud,
1965-1966
Coll. Galerie de France, Paris
65 MIGRATION CALME, 1961
Huile sur toile
1,30 x 1,62
Signé et daté en bas à droite
Exp.: Galerie de France, Paris, 1961; Galerie Chalette, New
York, 1962; Art français contemporain en Amérique du Sud,
1965-1966
Coll. Galerie de France, Paris
66 NEREIDES, 1965
Huile sur toile
1,62 x 1,30
Signé et daté en bas'à droite
Exr.: Galerie de France, Paris, 1966
Coll. Galerie de France, Paris
66
Soulages (Pierre) 1919
- nait à Rodez, Aveyron, en 1919
- formation traditionnelle qui ne le marque guére
- trés influencé, par contre, par la fresque et l'architec-
ture romanes, dont il aime les grands aplats colorés
et les verticales monumentales
-ses premiers tableaux, des paysages de sa région
natale, attestent déjà un tempérament vigoureux
-à partir de 1946, commence véritablement une car-
riére de peintre
- évolue trés vite, se révélant comme un des plus bril-
lants talents de sa génération
: définit rapidement son style, fondé sur un tracé trés
large de quelques droites entrecroisées d'une puis-
sance monumentale. Coloris trés sobres, souvent une
seule couleur, généralement sombre, jouant avec le
blanc réservé du support et réveillé parfois par un
ton vif
- 1964, Soulages obtient le Prix Carnegie
Bibl.: «Soulages», reportage photographique Izis, Galerie de
France, Paris, 1961
Hubert Juin, «Soulages», Le Musée de Poche, Paris
67 PEINTURE, 19 JUIN 63
Huile sur toile
2.60 x 2,02
Signé et daté en bas à droite: Soulages, 19 juin 63
Exp.: Biennale, Sáo Paulo, 1963, n9 57; Art francais de 1850
à 1950, Fondation Gulbenkian, Lisbonne, 1965, n9 134, repr.
Appartient à l'artiste
68 PEINTURE, 10 OCTOBRE 63
Huile sur toile
2,02 x 2,56
Signé et daté en bas à droite: Soulages, 63
Appartient à l'artiste
69 PEINTURE, 31 DECEMBRE 1964
Huile sur toile
2,02 x 1,43
Signé en bas à droite: Soulages
Daté au dos: 31/12/64
Exp.: Peinture française contemporaine, Amérique du Sud,
1965-1966, n° 103
Appartient à l’artiste
70 PEINTURE, 6 NOVEMBRE 64
Huile sur toile
2,02 x 1,43
Signé en bas à droite: Soulages
Daté au dos: 6 11 1964
Exp.: Salon de Mai, Paris, 1965, n? 176, repr. p. 14; Peinture
francaise contemporaine, Amérique du Sud, 1956-1966
Appartient à l'artiste
71 PEINTURE, 16 NOVEMBRE 1965
Huile sur toile
1,30 x 1,62
Signé et daté au dos: Soulages, 16 11 1965
Appartient à l'artiste
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Staël (Nicolas de) 1914-1955
- nait le 5 janvier 1914 à Saint-Petersbourg, famille de
militaires. Tót, sa mére l'encourage à peindre et
à dessiner
-sa famille quitte l'U.R.S.S. en 1919. Perd jeune ses
parents
enfance et adolescence à Bruxelles. Etudiant à l'Aca-
démie de Bruxelles. Nombreux voyages
-à partir de 1936, commence à dessiner et peindre
-à partir de 1942, se consacre entiérement à la pein-
ture dans un terrible dénuement matériel. Toiles
abstraites dans des tons sourds, d'une matiére épaisse
constituée par des touches accumulées
- en 1944, fait la connaissance de G. Braque pour qui
il avait une grande admiration
- 1945, commence à exposer. 1948, naturalisé Français
- 1950, vend sa première toile à l’Etat (Musée National
d’Art Moderne, Paris). Le succès lui vient
- 1948-1952, Staël pratique sa peinture la plus abstraite
- s’initie à la gravure et à la scupture, réalise des tapis-
series
- vers 1952, le sujet redevient plus apparent.
- en 1955, deux grandes expositions en perspective, à
Antibes et à Paris. Travaille avec acharnement dans
un état de grande tension
-le 15 mars 1955, N. de Staël met fin à sa vie à Antibes
ou son exposition connaîtra un immense succès
- 1956, grande rétrospective au Musée National d’Art
Moderne de Paris
Bibl.: A. Tudal, «De Staél», Le Musée de Poche, Paris, 1958
R. V. Gindertacl, «Nicolas de Staël», éd. Hazan, Paris, 1960
D. Cooper, «Nicolas de Staél», Narton, New York. 1961
72 COMPOSITION ABSTRAITE, 1949
Huile sur toile
1,62 x 1,14
Signé et daté en bas à gauche: Staël 49
Exp.: Musée de Grenoble, juillet-septembre 1956; Cardiff, 1957,
n° 62; Londres 1957, n° 161; Varsovie-Cracovie (De Gauguin à
nos jours), 1959; Musée d'Eindhoven (L'Ecole de Paris aprés
1945), 1961-1962 ; Musée Boymans, Rotterdam (Nicolas de Staël).
1965; S. Guggenheim Museum, New York, 1965
Musée National d’Art Moderne. Paris
73 COMPOSITION EN NOIR ET GRIS, 1950
Huile sur toile
0,98 x 0,72
Signé en bas à gauche: Staël
Exp.: Von Bonnard bis Heute, Munich, 1961, n° 103, repr. pl. 61
Coll. part. Paris
74 PAYSAGE, 1952
Huile sur toile
0,89 x 1,16
Exp.: ArtFrangais contemporain en Amérique du Sud, 1965-1966
Coll. Mme de Staél, Paris
75 MARSEILLE, 1954
Huile sur toile
1,00 x 0,73
Signé cn bas a gauche
Titré ct daté au dos
Exp.: Art Frangais contemporain cn Amérique du Sud, 1965-1966
Coll. Mme de Staël, Paris
76 BATEAUX, 1955
Huile sur toile 1,16 x 0,89
Signé cn bas à droite: Staël
Exp.: Musée, Antibes, 1955; Musée National d’Art Moderne,
Paris, 1956, n° 90; Galleria Civica d’Arte Moderna, Turin, 1960,
n° 102; Galerie Beycler, Bâle, 1964, n° 35; Exposition circulante:
Rotterdam, Zurich, Boston, Chicago, New York, 1965-1966
Coll. part. Paris
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Vasarely (Victor) 1908
-naît à Pecs (Hongrie) en 1908
- élève du Bauhaus de Budapest
- 1930, vient en France, se familiarise avec l’art de
Mondrian, de Le Corbusier, de Delaunay, de
Kandinsky
tout en gagnant sa vie dans la publicité, et en faisant
des affiches, produit une œuvre personnelle, encore
figurative quoique transposant la réalité dans le sens
d’une rigoureuse géométrisation
- depuis 1946, Vasarely s’est imposé comme un des
maîtres de l’abstraction géométrique poussée à sa
plus extrême rigueur, jusqu’à un renoncement com-
plet aux valeurs traditionnelles de la peinture, comme
à toute expression personnelle
- cherche avant tout à créer une «œuvre objet» et un
objet «à souhait recréable», un modèle qui puisse
être indéfiniment agrandi, multiplié, reproduit, s’in-
sérer dans l'architecture, pénétrer la vie quotidienne
- Vasarely connait actuellement la pleine réalisation
de cette ambition et voit son art descendre dans la rue
- a appliqué ses conceptions à plusieurs grands décors
muraux, dans des immeubles parisiens, comme à
l'Université de Caracas
- a adopté la nationalité française en 1961
- 1966, au mois de juin, une importante exposition
Vasarely s’est ouverte à la Galerie Denise René, à
Paris
Bibl.: M. Hoog, «Vasarely», Peintres contemporains, éd. Maze-
nod, Paris. 1964
77 YELLAN, 1949
Huile sur isorel
1,47 x 1,77
Signé et daté en bas à droite: Vasarely 49
Exp.: Kunsthalle, Berne, 1964, n° 12; Exposition itinérante en
Amérique du Sud, 1965-1966
Galerie Denise René, Paris
78 SOCOTORA, 1955
Huile sur toile
1,20 x 1,00
Signé et daté en bas au centre: Vasarely 55
Exp.: Kunsthalle, Berne, 1964, n° 41; Exposition itinérante en
Amérique du Sud, 1965-1966
Galerie Denise René. Paris
79 KIRUNA, 1955-1960
Huile sur toile
1,30 x 0,97
Signé en bas au centre: Vasarely
Exp.: Hard Edge, Galerie Denise René, Paris, 1964; Exposition
itinérante en Amérique du Sud, 1965-1966
Galerie Denise René. Paris
80 LEYRE, 1956-62
Huile sur toile
1,95 x 1,30
Signé et daté en bas au centre: Vasarely, 1956-62
Exp.: Kunsthalle, Berne, 1964, n° 65; Gemeentemuseum La
Haye, 1964, n° 62; Exposition itinérante Art français contem-
porain en Amérique du Sud, 1965-1966
Galerie Denise René. Paris
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Huile sur toile
2,10 x 2,00
Galerie Denise René, Paris
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Vieira da Silva (Maria-Elena) 1908
- nait à Lisbonne le 13 juin 1908
- famille trés cultivée et cosmopolite qui la dirige vers
la peinture
- nombreux voyages. Se fixe à Paris à 20 ans
- étudie la sculpture avec Bourdelle et Despiau
- étudie la peinture avec Friesz et Léger, la gravure
avec Hayter
- 1930, épouse le peintre hongrois Arpad Szenes. Vieira
da Silva date de ces années le commencement réel de
son œuvre
- 1933, première exposition à la Galerie Jeanne Bucher
- pendant les années de guerre, s’établit au Brésil
- en 1947, revient en France et se fixe à Paris
- adopte en 1956 la nationalité française
- s’est affirmée rapidement comme un des peintres les
plus en vue parmi ceux qui n’ont pas rompu avec
la figuration
- quoique transposant très librement la réalité, l’ex-
prime sur un mode poétique avec un très grand
raffinement
traduit avec un bonheur particulier le sentiment de
l'espace, la perspective, au moyen de petits éléments à
facettes, organisés suivant de grandes lignes de force
et dont le morcellement répond à l'irisation délicate
de la couleur
- a exécuté divers travaux décoratifs et un décor pour
la «Parodie» d’Arthur Adamov
82 LA PARTIE D'ECHECS, 1943
Huile sur toile
0,81 x 1,00
Signé et daté en bas à droite: Vieira da Silva 43
Musée National d'Art Moderne, Paris
83 LA BIBLIOTHEQUE, 1949
Huile sur toile
1,14 x 1,46
Signé et daté en bas à gauche: Vieira da Silva 49 |
Exp.: Musée, Grenoble, 1956; «Pictures from the National
Museum of Modern Art, Paris», Cardiff, Londres, 1957, n° 70;
Exp. service éducatif, Palais du Louvre, Paris, 1957; Hanovre,
1958, n° 26; Musée, Grenoble, 1964; Musée Turin, 1964;
Exposition d’Art français contemporain en Amérique du Sud,
1965-1966
Musée National d'Art Moderne, Paris
84 JARDINS SUSPENDUS, 1955
Huile sur toile
1,65 x 1,13
Signé et daté en bas à droite: Vieira da Silva 55
Sur le chassis est inscrit: Janvier 1955
Exp.: Etats-Unis, 1958; «Art d'aujourd'hui dans les Musées»,
Pavillon de la Biennale, Venise, 1964
Musée National d? Art Moderne. Paris
85 L'ETE, 1960
Huile sur toile
0,81 x 1,00
Signé et daté en bas à droite: Vieira da Silva 60
Exp.: Galerie Jeanne Bucher, Paris, 1960, repr. cat. n? 26;
Exposition d'Art francais contemporain en Amérique du Sud,
1965-1966
Musée National d'Art Moderne, Paris
Bibl.: René de Solier, «Vieira da Silva», Le Musée de Poche,
Paris, 1956
Guy Weelen, «Vieira da Silva», éd. Hazan, Paris, 1960
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Villon (Jacques) 1875-1963
- nait à Damville en 1875 dans une famille exception-
nellement douée puisque ses frères s’illustreront l’un
dans la peinture, sous le nom de Marcel Duchamp,
l’autre dans la sculpture, sous celui de Duchamp-
Villon. (Lui-même s’appelle Gaston Duchamp)
vers 1912, l’atelier qu’il partage à Puteaux avec son
frère Raymond Duchamp-Villon, devient le foyer où
s’élabore une version du Cubisme, dite de la «Section
d’Or», colorée et dynamique, différente de celle,
monochrome et statique de Picasso et de Braque
- après la guerre de 1914-18 qui coûte la vie à son frère
Duchamp-Villon, Jacques Villon se remet à peindre
-son souci de construction et de transposition très
poussée des formes, le tourne vers l’abstraction à la-
quelle il adhère un temps avant de reprendre appui
sur le réel
- depuis 1946, Villon est resté fidèle au style qu’il avait
défini, à son dessin net et précis, marqué par son
métier de graveur, à son coloris frais et délicat
‚Ja fin de sa vie l’a vu occupé particulièrement par la
gravure et abordant le problème des grandes com-
positions dans les maquettes de vitraux de la Cathé-
drale de Metz
- Villon n’a connu la gloire que tard:
- 1954, Commandeur des Arts et Lettres
- 1956, Grand Prix de la Biennale de Venise
-le 9 juin 1963, Jacques Villon meurt à Puteaux
86 COMME IL VOUS PLAIRA: ASCENSION,
1957
Huile sur toile
1,46 x 1,14
Signé et daté en bas à gauche: Jacques Villon 57
Bibl.: Pierre Guéguen, «XXe siecle», Paris, 1958, repr. p. 78;
«Cent tableaux de Jacques Villon». Louis Carré, éd. Paris,
1961, repr.
Exp.: Salon d’Automne, Hommage a Jacques Villon, Grand
Palais, Paris, 1957, n? 49, repr. au cat.; Kunstnernes Hus, Oslo,
1959, n? 71, repr. au cat. ; Stockholm, 1960, n9 85; Galerie Char-
pentier, Paris, 1961, n? 96, repr. au cat.; Biennale, Sáo Paulo,
1961, n° 31; Kunsthaus, Zurich, 1963. n° 72
Galerie Louis Carré. Paris
Bibl.: Bernard Dorival, « Jacques Villon », éd. René Kister,
Geneve, 1957
Dora Vallier, «Jacques Villon», ed. Cahiers d’Art, Paris, s. d.
34
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Provenance des photographies:
Colin, Vence, (p. 18); P. Collombert, Bois-Colombes (p. 13);
Denise Colomb, Paris (p. 44); Connaissance des Arts, Jacqueline
Guillot, Paris (p. 12); Daniel Frasnay, Paris (p. 33); Galerie de
France, Paris (p. 27); Richard de Grab, Paris (p. 26); Musees
Nationaux, Paris (p. 15, 17, 49, 53); Walter Reiser, Stuttgart
(p. 42); Marc Vaux, Paris (p. 21).
Les autres clichés ont été prétés par le Service de Propagande
Artistique au Ministère de la Culture de Belgique, auquel les
organisateurs expriment leurs vifs remerciements
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Imprimerie Bourg-Bourger, Luxembourg