affiches dans le style de l'époque. Il excelle dans le décor du livre et exécute de nombreuses illustrations, en particulier pour des œuvres de Verhaeren. Il s'essaie à la sculpture, et parmi ses bustes, celui d'André Gide est probablement le plus réussi. Si son grand mérite fut d’être l’unique portraitiste du Néo-impressionnisme, ses paysages, surtout ceux de sa chère Provence, où il s’était fixé pendant les der- nières années de sa vie, révèlent la constante recherche de ce peintre consciencieux, grave et inquiet de sa propre perfection, et son per- pétuel élan vers le Beau vibrant de couleurs et de vie. Théo van Rysselberghe mourut le 13 décembre 1926 dans sa propriété de Saint-Clair, près du Lavandou. Sa tombe, où l’a rejoint en 1960 le corps de sa chère compagne, se trouve au cimetière du Lavandou, en face de cette Méditerranée provençale qu’il a tant adorée parce qu’elle n’a cessé de lui apporter ce qu’il considérait lui-même comme sa raison d’être : la lumière vibrante et diaprée. Robert STUMPER Président de la délégation luxembourgeoise dans la Commission mixte pour l'application de l'accord culturel belgo-Iuxembourgeois. "