deuvre sans concession, même si, de son vivant, elle n’a guère rencontré assentiment de ses compatriotes. certes, tardivement, quelques critiques Uxembourgeois se sont laissés convaincre par leurs collègues belges, français ou allemands de l'intérêt de ses recherches. c'est cependant dans un isolement quas total qu'il a travaillé. décidé, malgré l'incompréhension qu'il y rencontrait, à vivre dans son pays, il a voulu en rendre, beaucoup plus que l'image, la substance profonde à la fois âpre et poétique. il y a mis son coeur, son âme et son esprit tourmenté, comme il les a mis dans les natures mortes ou les nombreux personnages qui peuplent son oeuvre. avant tout il a puisé dans la vie quotidienne et le spectacle le plus banal, le prétexte pour atteindre le but qu'il s'était fixé: fuyant ‘alacrité du trait et l'agrément facile de la couleur aimable, approcher de la peinture oure, établir la primauté du fait pictural sur l’anecdotique et le narratif, il s'est ainsi 'angé parmi les peintres authentiques de son temps. oerdadette contenson, introduction à la brochure "j. kutter" au musée d'art moderne à paris, 1986 ? dans l'oeuvre de kutter, même l'enfant, même la femme nue, sensuelle, n'échappent pas au spleen. les personnes dépeintes par kutter n'ont souvent pas de regard précis. la “femme accoudée”, comme de nombreux autres portraits. communique par son allure un état d'âme dépressif. pour échapper à ces états d'âme, l'homme chez kutter, se déguise, s'invente des masques colorés, devient ces masques n'apportant pas le sourire. les clowns sont parés de costumes gais mais leur regard triste ne change pas pour autant. colette mart, républicain lorrain, le 21 septembre 1986 pour savoir davantage paul henkes, les cahiers luxembourgeois, 1927-1928 ,0seph-emile muller, tageblatt, le 27 octobre 1934 emile marx, revue az, 1935 robert stumper, la voix des jeunes, janvier 1945 joseph probst, luxemburger wort, le 17 janvier 1946 camille frieden, luxemburger wort, le 26 juin 1946 joseph-emile muller, létzebuerger journal, le 29 décembre 1951 et le 2 janvier 1952 jos walentiny, luxemburger wort, le 31 janvier 1961 zeitung, le 12 novembre 1983 paul lenners, luxemburger wort, le 5 février 1986 ucien kayser, letzeburger land, le 3 octobre 1986 antoinette lorang, revue. le 6 novembre 1986 livres, brochures, catalogues contemporary art of 79 countries, usa, 1939 joseph kutter, par joseph-emile müller, édition unil, 1945 kutter, exposition au musée de l'état, 1946 kutter, par joseph-emile muller, édition linden, 1946 «utter, exposition au musée de l'état, 1961 joseph kutter, édition edouard kutter, 1967 joseph kutter, par joseph-emile müller, édition arts et lettres, 1981 joseph kutter, musée d'art moderne de la ville de paris, 1986 oseph kutter, villa vauban, 1986 oseph kutter, par ingeborg kuhn-régnier, édition isp, 1990 LAMBORAY Jean-Pierre “882-1962 peinture - né le 6 mars 1882 à luxembourg - études à l'école des arts décoratifs à karlsruhe - employé au service des douanes à doncols durant 10 ans, puis professeur d'éducation artistique - participe réguliérement au salon du c al- c'est le peintre des paysages de provence, du tessin et des ardennes - julien lefévre a créé une médaille avec l'effigie de jean-pierre lamboray en 1983 - une rue porte son ^om à luxembourg/bonnevoie - prix grand-duc adolphe en 1931 - oeuvres au musée d'histoire et d'art à luxembourg - mort le 23 novembre 1962 à luxembourg expositions collectives et personnelles (sélection) 1937: exposition internationale, paris 1938: galerie beffa, luxembourg (p) 1939: exposition internationale, new york 1^ +