aS 1OFFMANN Mett. huile. 1977 (galerie sûnnen. 1984 appréciations ? mett hoffmann a d'abord été un figuratif plus ou moins expressionniste. une exceptionnelle vigueur dans le coloris, quelque chose de flamboyant, alors que ses structures semblaient obéir à un rigorisme qui contrastait si bien avec l'intensité du chromatisme. cet art-là était déjà, par sa préoccupation formelle et son besoin d'effusion contenue, en quelque sorte, une démarche semi-figurative qui, tout naturellement, devait conduire hoffmann à ses grandes compositions informelles dans lesquelles passe comme un souflle expressionniste. j. hanck, tageblatt, le 15 décembre 1976 ? ses coloris sont tous dépendants du brun qui pour lui représente la terre labourée, a terre de l'oesling à laquelle il est fortement attaché et qu'il ne voudrait plus quitter. . ses taches jaunes ou rouges ne sont pas jetées au hasard du jeu. mett hoffmann ne peint pas avec cette aisance que l'on pourrait croire. ses oeuvres ne naissent - qu'aprés de longues réflexions, aprés de longues débácles. d'infernales luttes 2 devant la toile blanche juchée à ses pieds. blanche weicherding-goergen, luxemburger wort, le 4 mars 1978 i ? ce sont ses huiles, à notre avis, qui rendent le mieux compte de la fougue avec dd 'aquelle il travaille, de la force et de la précision de son art. voilà comment le peintre orocède: lors d'une première phase “explosive”, il opère une mise en place des formes et des couleurs. la deuxième étape consiste à tourner et retourner la toile qui se trouve par terre, à monter sur une échelle pour l'observer sous tous les angles, enfin à se doter d'un “troisième oeil”, un miroir, pour la scruter d'une façon plus objective. au fur et à mesure de ces opérations, hoffmann aiguise les formes et les contours, prononce ou estompe les accents de couleur et de luminosité et varie au maximum la texture. daniéle wagener, luxemburger wort, le 13 mai 1983 56