? pour l'avoir suivi dans son devenir artistique, de ses débuts encore sous l'emprise des tonalités vives jusqu'à ses derniers temps, nous pourrions retracer l'itinéraire de cet inlassable chercheur pictural, qui a été l'élève de léger, dont il a gardé, comme l'a dit fort justement frank elgar, la”puissance créatrice” et la faculté d'adaptation à toutes les techniques d'expression. joseph hanck, tageblatt, le 24 mai 1975 ? dans son voyage vers l'abstraction, les vitraux de françois gillen, très célèbres, ainsi que les peintures à l'huile rejoignant l’abstraction lyrique de ces vitraux, constituent la dernière étape avant l'aboutissement à l'abstraction géométrique. ces vitraux filtrant la lumière et les rayons de soleil dans de nombreuses églises de notre pays, ont introduit une note résolument nouvelle, moderne au sein de cet art auquel la civilisation chrétienne a toujours accordé une importance primordiale colette mart, républicain lorrain, le 24 février 1987 > caractère inflexible, terriblement exigeant avec lui-même, gillen module ses valeurs", orchestre son chromatisme avec patience, avec science. du grand art... pour ceux qui acceptent de voyager avec lui... et qui en toute objectivité, trouveront l'occasion dans ces différents "visages" de la production artistique qui nous sont offerts actuellement de remettre hiérarchie et appréciation à l'heure. joseph paul schneider, luxemburger wort, le 7 mars 1987 pour savoir davantage leon loschetter, luxemburger wort, le 31 octobre 1946 joseph-emile muller, tageblatt, le 18 décembre 1965 g.h., revue, le 21 mai 1966 l.j., letzeburger land, le 30 octobre 1970 evy friedrich, revue, le 23 juin 1973 pierre roller, luxemburger wort, le 21 novembre 1979 georgette bisdorff, luxemburger wort, le 25 février 1987 iean-michel klopp, luxembourg magazine n° 8/1987 livres, catalogues francois gillen, par pierre courthion, édition musée de poche, 1978 gillen, villa vauban. ville de luxembourg, 1987 GILLES Marie-Thérèse 1958 sculpture, peinture, médailles - née le 18 avril 1958 à pétange - études à l'école des arts et métiers à luxembourg, et aux académies des beaux-arts de vienne et bruxelles - enseigne la sculpture - vit à bettange/mess expositions collectives et personnelles (sélection) 1977: 6ème biennale, esch/alzette 1981: 10ème biennale, esch/alzette 1982: galerie municipale, esch/alzette (p) [983: beim engel, luxembourg 1986: exposition collective, neuwied 1988: quinquennale d'art moderne, esch/alzette 1991: konschtgalerie aus dem minett, esch/alzette (p) appréciations ? elle a abandonné la sculpture fondée sur les notions conformistes de la taille, du modelage, du volume plein, pour en adopter une autre basée sur les connaissances d'assemblage par juxtaposition ou réunion d'éléments indépendants et préexistants ainsi ses oeuvres ne se présentent jamais comme des blocs uniques dans lesquels sont concentrés les effets et le sens, mais, au contraire, comme des développements dans l'espace de parties composantes aui conservent leur individualité et leur spécificité. richard audry, tageblatt, le 13 juin 1981 ? d'un cóté, le franc-parler du jaune et du bleu-vert au service d'une foule de personnages sans visage, aux membres démesurés, aux doigts énormes et carrés, d'un autre cóté, les abstractions de formes humaines sculptées en croissants de cubes, en courbes et en angles à la fois. marie-ange lorgé, luxemburger wort, le 6 février 1991 4 4 Lu 1 a