d'or pour le vitrail "glorification" à l'exposition universelle de bruxelles en 1958 - oeuvres au musée dhhistoire et d'art à luxembourg et au musée de montréal vit en france à horigny-sur-marne expositions collectives et personnelles (sélection) 1946: palais des beaux-arts, luxembourg et bruxelles 1946: galerie paul brück, luxembourg (p) 1948: u ne sc O, paris 1953: exposition internationale, sao paulo 1954: salon des iconomaques, luxembourg 1956: salon de mai, paris 1958: galerie saint-augustin, paris (p) 1960: galerie d'art municipale, esch/alzette (p) 1966: galerie libre, montréal (p) 1968: galerie camille renault, paris (p) 1970: palais des beaux-arts, bruxelles 1970: centre culturel français, luxembourg (P) 1975: galerie 55, paris (p) 1975: galerie horn, luxembourg (p) 1978: galerie du musée de poche, paris (p) 1981: galerie paul brück, luxembourg (p) 1984: galerie de luxembourg, luxembourg (p) QU 1987: villa vauban, luxembourg (p) V? 1988: galerie de luxembourg, luxembourg (p) ta 1990: galerie castan, echternach (p) appréciations 20 . zn ? le peintre francois gillen... est un artiste qui mérite d'étre signalé à l'attention des amateurs d'art qui suivent attentivement l'évolution de la peinture non-figurative surtout, dans les pays de l'occident. ses compositions me plaisent parce qu'elles sont hautes en couleurs, qu'elles sont bien construites. heureuses quant à l'harmonie générale des tons. raymond hermann, la croix, le 17 mai 1958 ? les toiles les plus anciennes de gillen datent de 1955. elles se signalent par la rigueur géométrique et l'énergie du dessin, autant que par l'éclat des couleurs. si dans les tableaux récents la composition est plus libre, elle n'est pas moins ferme; s! e coloris est plus aéré, il est d'ordinaire non moins rayonnant. la plupart de ces peintures ont été inspirées à l'artiste par un séjour qu'il a fait dans les montagnes de a savoie. mais ce qu'il a éprouvé devant la nature, il le traduit avec liberté: il ne s interdit pas de l'enrichir de tons, d'harmonies, de rythmes qu'il invente au moment ou il peint. volontaire, vigoureux, enclin à la dureté plutót qu'au mol abandon, hostile a toute mievrerie et davantage encore à toute fadeur, gillen cependant n'ignore pas es délicatesses ni le raffinement. à cóté des rouges qui claironnent, des verts et des bleus saturés, il fait vibrer des teintes légéres, des nuances subtiles de roses, de jaunes, de gris. joseph-emile müller, tageblatt, le 2 juillet 1958 ? ein gemálde ist seelenlandschaft, eine banalitat, nur zufall denn, dass in gillens seele grün nicht vorkommt, dass blau überwiegt, auch in der künstlerischen wahlheimat, dem kirchenfenster. dabei bezeichnend: blau nicht unbedingt in abstufungen, sondern hart blau gleich blau nebeneinander, fláchig, fett gespachtelt, eine blaue paste, mit verlaub. die fláchen, beliebig quadratisch, oktogonal, hexagonal, eckig, spitz, eng, schmal und ausladend breit, plump und bis ins runde gleitend, erwecken eindrücke wie wand, mauer, kompaktizitat. m. raus, letzeburger land, le 13 mai 1966 ? au premier coup d'oeil on décéle une sorte de brutalité froide, cérébrale, dans l'univers des formes que nous propose f.gillen. mais il ne s'agit là que d'une apparence des plus trompeuses. les surfaces géométriques sont impitoyablement brisées par d'autres surfaces antagonistes qui, en fin de compte, équilibrent habilement la composition dans une atmosphère fort pacifiée...francois gillen est, je crois, un classique véritable si l'on entend par là un créateur dont l'intellect cohabite sans heurts avec le sentiment. oierre roller, letzeburger land, le 17 mai 1968 p